Blocs Argentin Chap 3 : Fin de trip
Texte : Cédric Larcher
Après les blocs historiques et ceux de la steppes, voici le troisième chapitre des blocs argentins.
La steppe et le lac sont deux des composantes du paysage a Bariloche. Le troisième étant la Montagne.
Et c’est là que nous allons ce coup-ci traîner nos chaussons.
Ça commence par un bus pour monter à la station de ski de Cathédral (la plus grande d’Amérique du Sud).
De là on prend un téléphérique, puis un télésiège pour arriver en haut des remontées mécaniques. 10 min de marche en plus et on parvient sur le fil du Cerro.
Vue imprenable sur le Tronador, le Puntiagudo, le Lanin… autant de volcans couverts de glaciers qui brillent au loin.
Deux heures de marche et l’on redescend dans la vallée de Frey où se trouve le refuge du même nom.
Quelques beaux blocs en fond de vallée permettent de se faire plaisir dans un cadre grandiose.
Des aiguilles de granit rouge partout qui pointent vers un ciel d’azur.
Chris répète les classiques du lieu pendant qu’Alex se prend au jeu de gravir un bloc avec crash-pad aquatique.
La fraicheur du lieu permet d’oublier les chaleurs de la steppes et la collante sur le granit est plus qu’au rendez-vous.
En fin de journée, une demi-heure de marche au bord du lac et nous arrivons au refuge Frey, lieu de rencontre de tous les alpinistes, pardon, andinistes barilochenses.
Les pizzas sont fameuses, les steacks aussi, le tout dans des proportion gargantuesques.
Après trois ou quatre bouteilles de vin argentin, la troupe s’endort sans coup férir.
Le lendemain nous envisagions d’aller aux blocs du Van Ditter, a une heure en face du refuge. C’est un secteur nouveau, gavé de superbes blocs et encore très peu exploité.
Mais le chant des sirènes des aiguilles de granit avait fait son œuvre sur Alex et Cedric qui partirent friends en bandoulière pour enchaîner quelques longueurs dans les fissures pendant que Chris et Phil prenaient le chemin de la descente.
Nous laisserons donc les blocs du Van Ditter à d’autres. Mais le site est paraît-il grandiose et mérite les 2h de marche d’approche.
En trois semaines, nous avons essayé de faire le tour a la fois des blocs, des falaises, des grandes voies… tout en profitant des activités annexes comme le raft, le kayak, le cheval, le trekking… En clair nous n’avons pas chômé et nous n’avons pourtant fait que survoler le potentiel outdoor et le potentiel de grimpe de la région.
Nous avons déjà pris rendez-vous pour revenir, mais si vous aussi vous voulez partir à la découverte de la grimpe argentine, n’hésitez pas à envoyer un mail à ZeBloc qui transmettra.
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