On continue, après Matthews-Winters Park, à visiter les spots du Front Range.
Ce coup-ci, c’est juste à l’Ouest de la mythique ville de Boulder que je vous emmène. Et quand je dis « juste », c’est que les premiers blocs doivent être à 10 min de la sortie de la ville, marche d’approche comprise.
Le spot visité s’appelle Flagstaff Mountain. Des rocher de grès orange posés au milieu d’une belle forêt de sapins le long d’une route de montagne. Ce spot est carrément idyllique, même si le rocher peut être abrasif.
Depuis la route de Flagstaff Mountain, vue sur les blocs et, en arrière plan, Boulder et la plaine
C’est un spot ancien, peut-être plus trop à la mode, à tort. Avant l’apparition des murs et des pans, les grimpeurs locaux l’utilisaient un peu comme leur pan. Au sujet des grimpeurs locaux, il faudra que je fasse un article sur eux car, entre ceux rencontrés en salle et ceux rencontrés sur les sites naturels, j’ai parfois l’impression de me promener dans les pages de Climbing Magazine quand je suis dans le Colorado.
Sweet Nothings
Bon, revenons-en à Flagstaff. Ce spot manque peut-être de blocs extrêmes pour être complètement à la mode. Certaines cotations sont également parfois sévères.
Chris Lesher on the Beer Barrel Rock (V6)
Mais il propose, avec un temps d’approche parfois record, et de magnifiques vues sur Boulder et même Denver, quelques classiques magnifiques. Une petite journée sur place ne m’a pas permis de visiter tous les secteurs bien entendu, mais j’ai bien aimé Hagan’s wall (V5), ou le Red Wall et ses nombreux passages. On peut de plus trouver des passages dans lesquels ont peut grimper seul, sans une armée de pads et de pareurs. Cela peut être reposant au sortir d’une saison dans les chaos d’altitude!
Terri Lesher dans Sweet Nothings
Accès : l’accès est évident. A l’Ouest de Boulder, le long de la route qui monte à Flagstaff Mountain.
Topo : On trouvera toutes les infos dans l’inévitable topo « Colorado Bouldering, Front Range », disponible dans toute bonne librairie et sur le net.
Pas mal de vidéos sur le net. j’ai retenu celle-ci de l’inévitable César Valencia
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